Voile vers Byzance de Robert Silverberg

Très beau texte de Robert Silverberg écrit il y a 40 ans et qui n’a pas pris une ride !
Charles Phillips vit à New York en 1984 et se retrouve vivre au cinquantième siècle où les plus belles cités sont reconstruites pendant un certain temps puis détruites pour en construire d’autres : ici, Alexandrie, Asgard, Xian, Tombouctou, New Chicago…
Cinq cités à la fois seulement dans ce curieux monde que Charles a du mal à appréhender.
La rencontre de d’une jeune femme Gioia va tout changer.
Il va apprendre à aimer ce qu’on lui montre, va même rencontrer deux personnes comme lui, va finalement comprendre le but de ces genres de visites touristiques de belles cités, magnifiées par d’étranges concepteurs.
Mais il découvrira que quelque chose cloche.
Questions et réflexions sur la vie, sur l’art, sur la mortalité.
Le temps est compté pour quelques-uns et Charles veut tout faire pour l’éviter.
Lui et Gioia feront finalement route vers Byzance afin d’essayer de corriger le temps qui passe pour certains…
C’est à la fois triste, déprimant, joyeux, curieux, mélancolique.
Voile vers Byzance est un texte que l’on lit d’une traite, que l’on apprécie, et qu’on voudrait qu’il soit approfondi afin de continuer à visiter ces cités à l’infini.
Mais en fait, non, la Vie vaut mieux que ce genre d’attractions.
Quel plaisir de retrouver cet auteur du cycle de Majipoor que j’avais beaucoup aimé.

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