Sintonia de Audrey Pleynet

Autant je n’avais pas du tout apprécié Rossignol, autant j’ai beaucoup aimé l’histoire développée avec brio et talent par Audrey Pleynet : SINTONIA.
Nous nous trouvons à Venise (comme quoi cette ville fascine toujours : voir entre autres La Maison des jeux de Claire North) au sein de la Guilde des Sintonia en 2354.
-> Rien ne va plus pour elle, mais les jeux ne sont heureusement pas faits.
En effet, les quatre soeurs Talia, Azzura, Agnese et Reyna viennent d’échapper par miracle au massacre quasi total de leur guilde.
Chacune est sévèrement blessée et va petit à petit essayer de renaitre pour se venger. Mais de qui ? Là est l’enjeu et le dénouement n’est pas du tout celui qu’on aurait pu croire.
Chacune – mais de leur côté et complètement séparée – va se remettre de leurs plaies diverses, car elles ignorent si les autres sont vivantes ou non.
Elles auront des destins différents et se retrouveront à la fin pas vraiment par envie mais par nécessité et aucune de la même manière.
Le monde créé par Audrey Pleynet est surprenant et captivant : villes-tiges, cités-états, contrôle mental, nanotechnologies (incroyables nanites), biotechnologies, ponts suspendus, gondoles, etc..
Elles vont lutter pour leur survie et vont souffrir car les ennemis (les autres guildes, le Doge, le Conseil des dix,…) sont nombreux et les complots multiples.
Après un début manquant de punch, tout s’accélère dès que l’une d’entre elles
– Azzura – prend son destin en main. L’action et les émotions vont renaître.
Il y a dans ce livre un peu d’Assassin’s Creed, et l’univers créé est séduisant tant par ses personnages féminins que par ses biotechnologies.
On verrait bien un très bon film de SF de ce roman !
Vraiment un grand plaisir de lire ce récit qui laisse un gout de revenez-y …

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