Entre autres univers de Emet North

Ceci n’est pas un roman, ni une nouvelle, ni quoi que ce soit d’autre…
C’est plutôt un essai de multivers dans lequel l’auteure « s’amuse » avec son personnage féminin Raffi, qui de lesbienne devient un peu tout et qui vit des histoires bizarres et étranges.
Ce livre n’a ni queue ni tête et se promène de monde en monde, tantôt surréaliste, tantôt fantastique, tantôt ésotérique, voire poétique, assez bien écrit oui, avec quelques touches sexuelles et envolées métaphoriques, en tranches de vies qui se fracturent.
Mais je n’y adhère pas du tout.
De plus, dès la deuxième partie, on passe au « iel » !
Et ça me fait lâcher cet ovni car beaucoup trop décousu.
Cette écriture est insupportable.
Je feuillette jusqu’à la fin pour voir, mais sans rien capter de plus. Une sorte de résumé en petits souvenirs me donne quelques pistes, mais je ne retiens rien de ces 290 pages.

La quatrième de couverture est particulièrement exagérée voire
mensongère :
* « un des meilleurs livres de science-fiction de 2024 » : certainement pas !
D’ailleurs aucune SF là dedans, mais surtout du fantastique, donc double mensonge.
* « un ouvrage obsédant et plein d’espoir » : n’exagérons pas…
*  » un roman qui vous terrasse en douceur » : stop !
Il faut vraiment arrêter ces fake news vendeuses.

Emet North a travaillé dans un labo de cosmologie et a rédigé une thèse sur l’interprétation des mondes multiples de la mécanique quantique !
Bravo. On aurait donc pu attendre un roman brillant mais on se perd dans un brouillard rempli de matière indéfinissable.