les Maîtres du temps de Stéphanie Janicot

Beaucoup de qualités, belle écriture, aspects scientifiques intéressants, réflexions sur le temps qui passe, mais on reste un peu sur notre faim.
Des qualités : l’histoire est prenante : faire vivre un personnage pittoresque et attachant (on dirait Gavroche au début) avec Isaac Newton en 1693, puis celui – physicien – qui va le prendre sous son aile en 2025 et l’accompagner ensuite dans le futur, puis un vieux chinois de 2270, au travers d’une autre histoire d’un père disparu en bateau et qui réapparait cinquante ans plus tard à sa fille en 2025 (Sam est écrivaine), tout ceci nous interpelle et nous questionne.
Belle écriture, soignée et délicate.
Réflexions sur le Temps : séduisant car peu lu de cette façon.
Aspects scientifiques : Stéphanie Janicot a su s’entourer de scientifiques majeurs comme Jean-Pierre Luminet (astrophysicien qui signe la postface), Emeris Falize (Paris Saclay) et Brian Greene (physicien renommé mondialement) !
Il est vrai que ses descriptions des voyages dans le temps, du monde
quantique, de l’infiniment petit et grand, de l’intrication, des trous noirs et même des trous blancs – à ce sujet c’est la deuxième fois que je lis quelque chose sur les trous blancs dans un roman (voir Empyrée de Henri F. Lanord qui avait abordé le sujet).
Tout est très bien écrit et détaillé.
Mais il manque un petit quelque chose dans cette histoire. Peut être est-ce : trop rapide, pas assez fouillé, les personnes pas assez captivants (à part celui qui traverse les siècles : Nicola).
Dommage car Stéphanie Janicot a déjà écrit beaucoup de nombreux romans, mais le charme n’a pas complètement opéré.
Une dernière chose : ceci est un roman de SF ! Même si cela n’apparait nulle part. Ce qui est encore une fois agaçant…

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