L’Espace de la révélation de Alastair Reynolds

Pour un pavé, c’est un pavé ! 700 pages à avaler en hard SF !
Le problème pour moi : je l’ai lu après la Maison des soleils (2024) alors que l’Espace de la Révélation est paru en 2002…
5 étoiles pour le dernier, 4 pour celui-là qui mérite peut-être plus mais qui me semble trop long, trop ardu, surtout un poil compliqué à visualiser.
Le roman La Maison des soleils est moins compliqué et je trouve beaucoup plus abouti à tous points de vue.
Mais quel talent déjà ! On trouve de tout dans ce premier tome du cycle des inhibiteurs mais je ne sais pas si j’irais plus loin. Il y a tellement de très bons romans de SF à lire.
Néanmoins n’enlevons rien à l’Espace de la Révélation car l’histoire est extraordinaire, déroutante et vertigineuse.
Une écriture pas toujours simple mais prenante avec un récit captivant mais complexe que je me garderai bien à résumer sans spolier (ou sans me tromper !)
C’est un space opéra dément doublé de hard SF triplé de SF militaire.
les 200 dernières pages sont ambitieuses et démesurées.
L’imagination de Alastair Reynolds est aussi gigantesque que l’univers et ses personnages sont à la limite de tout (humains, machines, cyborgs, incarnés, désincarnés, en luttes, en guerre, sur le fil de tout ce que peut imaginer l’auteur).
A lite sans aucun doute, mais il faut s’accrocher.

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