La République romaine de Isaac Asimov

Incipit de l’auteur :
J’entends raconter, dans ce livre, la première partie de l’histoire romaine : celle de son ascension à la puissance.
Elle contient une suite extraordinaire de triomphes et de désastres, de faits de bravoure au combat et de bêtise dans la paix, d’intrigues sordides et d’idéalisme glorieux.
Et j’entends privilégier ici les transports de la guerre et de la politique.

Commentaires :
En tant que grand amateur et lecteur assidu des oeuvres d’Isaac Asimov, je n’avais jamais su qu’il avait écrit quelque chose sur La République romaine !
Il l’a écrit en 1966 et Les Belles Lettres viennent de le publier en 2023.
On lit très vite cette histoire romaine qui va de l’an -753 la fondation de Rome à l’an -27 qui consacre Octave.
Comme nous le savons c’est une succession infinie de guerres, de batailles, d’alliances et de trahisons de toutes sortes. Cela n’a pas été un long fleuve tranquille et les morts furent légions…
C’est bien écrit, c’est prenant, on le lit vite, mais toutes ses guerres qui se succèdent deviennent dans ce récit un peu lassant.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette période, je le recommande toutefois car il est très complet.
A la fin de son récit, Asimov nous dit:
« L’histoire de cet empire, de ses gloires, de ses malheurs et de son influence sur l’histoire de l’humanité jusqu’à aujourd’hui, je la raconterai dans un autre livre. »
–> Les Belles Lettres l’ont-ils prévu ? Il faut que je leur demande…
En tout cas, ce que les romains ont accomplis en quelques siècles est gigantesque.
A la suite de tous ces bouleversements arrivera la Pax Romana, et une succession d’empereurs que l’on peut déjà lire avec le livre de Virginie Girod dans l’excellent La véritable histoire des douze Césars paru en 2020.

Citation :
César tenait enfin la gloire militaire, car tout Rome retentissait de ses formidables exploits. Pour asseoir cette gloire, il écrivit un livre, « Commentaires sur la guerre des Gaules », dans un latin clair et ciselé. Il y parlait de lui à la troisième personne, et réussissait à donner un sentiment d’objectivité et d’impartialité, qui n’empêchait pourtant pas, en parcourant les pages, de mesurer toute l’étendue de son génie. C’était exactement ce qu’il voulait.

Note :
Qui n’a pas lu ou étudié le célèbre « De Bellum Gallicum » De La Guerre des Gaules de Jules César ?

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