L’infini dans un roseau de Irène Vallejo

 » Les livres sont faits pour unir les hommes par delà la mort, et nous défendre contre l’ennemi le plus implacable de toute vie : la fugacité et l’oubli. » (Stefan Zweig)
Voilà un formidable récit sur l’invention des livres dans l’Antiquité d’Irène Vallejo. Tout s’écrit à partir d’un roseau.
Les critiques sont d’ailleurs assez unanimes, excepté (comme l’a bien dit Laetitiaflagothier ici) le coté purement historique lié aux liens (?) entre Alexandre le Grand et à la bibliothèque d’Alexandrie.
Mais, ce livre est tellement agréable à lire et Irène Vallejo est tellement une formidable conteuse, qu’on lui pardonne.
Cet essai reste vraiment passionnant, malgré quelques longueurs parfois, et quelques manques de datation dans les nombreux propos à travers les différentes époques qu’elle nous fait vivre, et à travers les nombreux personnages qui parsèment l’histoire des livres, du livre.
Pour les amoureux des écrits, L Infini dans un roseau restera une référence
tant il est bourré d’anecdotes notamment sur les grecs et sur les romains bien sûr.
Le fait qu’elle parle d’elle aussi et de sa jeunesse ajoute une émotion particulière à cette lecture.
N’oublions pas, et elle nous le raconte, qu’au cours des époques passées lointaines et plus récentes, que certains ont brulé en masse des livres qui ne correspondaient pas à leur « vision » .
Le passé est là pour nous parler aujourd’hui, et ceux qui voudraient supprimer des livres ou déboulonner des statues feraient mieux de réfléchir.
« Sans les livres, les plus belles choses de notre monde seraient tombées dans l’oubli. » conclut-elle.

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