Une (très) brève histoire de la vie sur Terre de Henry Gee

Cette (très) brève histoire de la vie sur Terre s’adresse à tous ceux qui veulent savoir comment s’est déroulé l’incroyable scénario de l’apparition de la vie sur une planète perdue dans l’espace mais particulièrement bien placée par rapport à son étoile.

En douze chapitres tout est détaillé minutieusement depuis la formation de la Terre, puis son activité volcanique, puis son effet de serre, puis ses pluies incessantes, puis ces océans, puis ces émergences de continents, puis les premières cellules et ensuite en passant par la flore, la faune, les bouleversements tectoniques et climatiques …

On connait les grandes lignes de cette fabuleuse histoire mais en la lisant pas à pas on se rend compte de ce déroulé qui, il faut le rappeler, dura des dizaines de millions d’années et beaucoup plus pour le tout début.

Mais c’est vrai qu’au commencement, tout le monde aurait parié sur l’impossibilité d’une quelconque vie sur cet espèce de roche stérile !
Ce qui est donc inimaginable c’est que la vie a perduré quelles que soient les époques et les très nombreuses crises traversées ! Que ce soit de longs moments de glaciations, de sécheresse torride ou de chute d’astéroïdes, la vie a survécu (si je puis dire), et toujours !

Les chapitres sur les évolutions de la flore sont parfois assez longs, ceux sur l’apparition des premiers hominiens particulièrement intéressants.
Si des personnes encore ne comprennent pas comment tout cela est arrivé, je pense qu’il faut considérer le facteur Temps comme un des facteurs le plus important : tout ceci a duré environ 500 millions d’années du trilobite à l’Homme !

En tout cas ce livre est très clair est très bien expliqué.

Henry Gee va un peu plus loin dans son épilogue : je suis ravi qu’il cite ce grand auteur de SF qu’était Olaf Stapledon et son incroyable « Créateur d’étoiles » (1ère parution 1937), dont j’ai déjà parlé : là on est dans un futur très très éloigné…

Citation : Toutes les espèces heureuses et prospèrent se ressemblent.
En revanche, chaque espèce confrontée à son extinction le fait à sa manière. (*)
(*) Note de bas de page de Henry Gee :
Je nomme ceci  » le principe d’Anna Karénine » d’après le roman de Léon Tolstoï.

A noter : Henry Gee cite aussi le roman de SF de Chris Beckett « Dark Eden ». Comme quoi…

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