L’Univers violent de Kumiko Kotera

Déception.
Quand le livre s’appelle « L’Univers violent », on s’attend à explorer tous les nombreux et sidérants dangers qui existent dans l’espace.
Nous avons ici : fusion de trous noirs, coalescence d’étoiles à neutrons avec jet de sursaut gamma associé, supernovae à effondrement de coeur, disruptions par effet de marée, blazars, et c’est tout (même si c’est déjà pas mal).
Kumiko Kotera nous dit : «  la violence de l’univers se présente sous différentes formes (gravitationnelle, magnétique, cinétique). »
Ok, mais il y a bien d’autres dangers et de violences.
Voir par exemple « 1001 façons de mourir dans l’espace de Paul M. Sutter ».
Kumiko Kotera n’est pas Christophe Galfard et son fabuleux « L’Univers à portée de main » et son magnifique ouvrage : « Voyage vers l’infini.« 
Mais n’est pas Galfard qui veut même si Kotera fait des efforts.
Dans son essai présent, elle nous livre une chasse aux neutrinos romancée avec histoires et vies des protagonistes.
C’est très sympa mais je demandais autre chose, d’où ma déception.
C’est bien écrit, c’est plaisant, mais son livre aurait dû s’intituler :
 » Vous reprendrez bien un peu de neutrinos ?  » (comme le titre d’un de ses chapitres). Car tout court autour de cela ! Là, je ne l’aurais pas acheté.
Elle nous parle d’ondes gravitationnelles, de LIGO, de Virgo, d’Oumuamua, mais on connait déjà tout ça, rien de nouveau !
Attention : je ne discute absolument pas ces remarquables connaissances, elle est tout de même astrophysicienne au CNRS et Directrice de l’Institut astrophysique de Paris !
Chapeau bas, mais son livre ne m’a pas intéressé.